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Foucault (tout) contre Freud et Lacan

A-t-il vu quelque chose en "psychanalyse" ?

 

Laurent Lartigues

 

 

Je me lance : peut-être que contre toute attente  la psychanalyse du XXIe siècle sera foucaldienne. Sera-t-elle encore une psychanalyse ? — Laurent Dartigues

Foucault (tout) contre Freud et Lacan

22,00 €Prix
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Expédition prévue mi janvier
    • Parution le 06/02/2026
    • 130 x 190 mm, dos carré collé, 232 p.
    • EAN 9782490350759

     

    Michel Foucault a manifesté un intérêt précoce pour la psychanalyse. Non sans lien avec son mal-être et la nécessité de devoir faire avec son homosexualité, l’amenant aux portes de la folie. Dès ses années de formation à Normale Sup’ ou dans le cadre de ses cours à Ulm au début des années 1950, il a lu de nombreux ouvrages de Freud, principalement dans leur traduction française. S’il s’enthousiasme pour l’article de Jacques Lacan sur «Le stade du miroir comme formateur de la fonction du Je», les archives montrent qu’il a peu fréquenté son célèbre contemporain.

    Cet essai n’aurait pourtant pas pu s’intituler Foucault et la psychanalyse. La psychanalyse de Foucault est en effet incommensurable avec la psychanalyse. Pour des raisons peut-être liées à sa socialisation primaire dans un milieu familial de chirurgiens hostile aux «sciences de l’esprit» ou à ses compagnonnages philosophiques, il est resté au seuil d’une appréhension juste – de l’intérieur – de la psychanalyse. Cette dernière jouit d’un rôle plus stratégique et synthétique dans son dispositif d’analyse, adossé à la notion de savoir-pouvoir, quand elle ne se résume pas à un débinage mondain de la mode intellectuelle du divan qui cible davantage les «Lacaniens» que la psychanalyse.

    À ce titre, La Volonté de savoir (1976) ne constitue pas un tournant bien plus critique de la psychanalyse ; au contraire, cet ouvrage, qui a constitué le premier volume de sa magistrale Histoire de la sexualité, s’inscrit dans une certaine continuité avec ses écrits de jeunesse qui témoignent d’un malaise foncier avec l’hypothèse de l’inconscient.

  • Laurent Dartigues est sociologue, chercheur au CNRS,   membre du laboratoire Triangle-Action, Discours, pensée politique et économique (Lyon).

     

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