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Pierre-Henri Castel

La Fin des coupables, suivi de Le Cas Paramord

vol. II : Obsessions et contrainte intérieure, de la psychanalyse aux neurosciences

 

 

La Fin des coupables, suivi de le cas paramord

34,00 €Prix
TVA Incluse
    • Parution le 12/10/ 2012
    • 153 x 220 mm, 560 p.
    • EAN 9782916120324

     

    Pourquoi implante-t-on aujourd'hui de minuscules électrodes dans le cerveau de certains “obsessionnels-compulsifs ” ? Qu'est-il arrivé à la “névrose obsessionnelle” inventée par Freud ? 
    Où donc est passé le vieux “surmoi” ? Questions étranges, parce qu'elles semblent monter en épingle un épisode infime de l’histoire de la psychiatrie, loin des graves soucis des philosophes pour la folie. Au contraire : elles se tiennent au ras des souffrances secrètes d'un nombre immense de gens normaux, mais angoissés, portés à douter de tout, l'esprit traversé par des obsessions bizarres, et dont la vie est gâchée par de petits rituels dérisoires (vérification, symétrie, etc.). 

    La réponse se déploie entre deux récits de cure psychanalytique, livrés avec une exceptionnelle richesse de détails : celle d'un patient de Freud, l'Homme aux rats, en 1907, à Vienne, et celle d'un de nos contemporains, Paramord. On y découvre combien devoir assumer subjectivement certains actes (sexuels mais pas seulement) peut devenir un supplice horrible. On y découvre aussi combien la contrainte à agir et à être soi-même aura été une pierre de touche de l'identité de l'individu dans la modernité. 

    Car, de Freud à l’âge de l'esprit-cerveau, le sens de l'intériorité morale et psychique a profondément changé. Et ce que nous ne pouvons pas nous empêcher de faire ou de penser, et qui nous obsède, révèle le coût exorbitant de nos idéaux d’“autonomie”. 

    Pierre-Henri Castel conclut ici son enquête dans le labyrinthe du XXe siècle. Pourquoi être “civilisé” a pu paraître
    à ce point odieux à ceux qui ont préféré la barbarie totalitaire ?
    De quoi souffrait Kafka ? Le conformisme menace-t-il la démocratie ?
    Pour qui les thérapies cognitivo-comportementales furent-elles
    inventées ? Comment, enfin, la culpabilité excessive, creuset
    de l’individuation personnelle en Occident, s'est-elle muée en dysfonction cérébrale ? 

    Pessoa et Canetti, Arendt et Adorno, Melanie Klein, Eysenck et Lacan nous guident et, avec eux, les témoignages poignants d'une foule d'obsédés anonymes.

     

     

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